Tout a commencé par une immense chiasse…
Symptômes : front chaud et caca malade.
Notre voyage a été retardé d’une journée tant Jérémi avait peur des 12 heures de bus sans toilettes. Mais au final nous avons quand même pu partir pour ces vacances de Diwali.
Diwali est au moins l’équivalent de notre Noel, tout le monde est en vacances, on se fait des cadeaux (tout le monde nous demande du pognon), les indiens adorent faire du bruit, une vraie pétaradère ! Des feux d’artifices et des pétards pour deux semaines non stop. Tout le monde achète ses munitions et fait son petit bordel. Imaginez 15 millions d’habitants qui font leur petit feu d’artifice en même temps, c’est assez impressionnant ! La journée, les enfants sont en vacances et jouent au cerf volant. C’est la belle saison ici, le climat se radoucit, il fait bon être dehors. La mousson est définitivement finie, « putain de moustiques ! », le ciel est au bleu perpétuel et la température est autour de 30 degrés, l’idéal pour partir à la plage… pas celle de Bombay, celle qui fait rêver…

Nous sommes donc arrivés sur la plage, près de Tarkarli. Là, nous avons longé la côte (de bœuf) jusqu’à arriver à un petit champ de cocotiers qui nous a appelé à la pause. Au bout de quelques minutes, une maman accompagnée de 5 enfants approche. On donne quelques bombecs et on se fait des pots… un vrai langage des signes puisqu’on ne parle pas la même langue. Au départ nous avons demandé si nous pouvions dormir sous les cocotiers mais, en tant qu’hôtes d’honneur, la chapelle de la plage nous a été offerte. Nous découvrons alors que nous sommes dans un village de pêcheurs catholiques (ils se confessent souvent…) qui vivent de la pêche. Une phrase qui va rester dans les annales.



On nous offre des noix de coco…

Hummm... le bon lait de coco

Et quand le soleil se couche, trois personnes viennent prier et nous invitent à bouffer. Le père pousse son garçon, Baptist vers nous et lui fout des grandes mandales pour qu’il se décoince et nous parle enfin. En effet, le gamin va à l’école en anglais (une vraie chance ici et un vrai sacrifice financier de la part des parents) et son père aimerait bien tester son investissement. Au final, on se retrouve à manger du bon poisson cuisiné maison, entourés de la famille qui nous regarde manger mais ne parlent pas anglais. On nous montre le dernier né, on vient se présenter et Baptist nous fait la traduction. Plus tard, un « uncle » venant de Mumbai et parlant anglais fait son apparition.





Nous avons passé trois jours dans ce village. A










Nous sommes ensuite partis pour Tarkarli, un village plus touristique qui fait face à la mer d’un côté et à une rivière de l’autre côté, bref on est entouré d’eau. Pour y arriver il faut donc prendre... un bateau, bravo!


Le village:









Un pêcheur est venu nous présenter fièrement le fruit de sa pêche : une sèche de


Encore un beau weekend plein de rencontres mais toutes les bonnes choses ont une fin...

1 commentaire:
Très beau reportage. On avait l'impression d'y être. Que de souvenirs pour vous... La France risque de vous paraître bien fade à votre retour, même si vos proches doivent parfois vous manquer. Profitez-en bien et bonne continuation.
Maryline Baup et Laurence Pech
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