Apprends-moi à pêcher, je mangerai toute ma vie.
Proverbe chinois
Certaines personnes semblent intéresser pour aider l’association avec laquelle je travaille. On m’a proposé d’acheter à emaüs des jeux pas chers. C’est une très bonne idée mais on a réalisé que vu le prix des jeux en Inde ce n’est pas forcément le plus rentable.
Il y a plusieurs possibilités :
- soit me donner directement de l’argent pour le fonctionnement de ma classe, j’ai très peu de matériel, je pourrais acheter des feutres, du papier, faire des photocopies. Cet argent servirait également à Paul, notre copain allemand qui est infirmier, il compte à partir de janvier se rendre à Malad, un bidonville où les conditions d’hygiène sont très difficiles, il pourrait soigner des petites plaies et leur expliquer l’importance de porter des chaussures.
- Soit donner de l’argent directement à l’association qui propose aussi plusieurs options :
• Devenir adhérent de l’association (cotisation annuelle de 20 Euros) par an : OBLIGATOIRE pour tout nouveau parrainage car elle nous permet de couvrir nos frais de fonctionnement ;
• Devenir parrain/marraine d’une petite fille, pour 8 Euros par mois par enfant
• Ou faire un don afin de nous aider à financer les projets suivants :
Projet N°1 :
Louer un local à proximité du bidonville pour accueillir davantage d’enfants, dans de meilleures conditions que le BUS. En effet, le BUS ne peut accueillir qu'une quarantaine d'enfants, n'a ni eau, ni toilettes, et il y fait une chaleur accablante malgré deux ventilateurs branchés sur une batterie de voiture.
Projet N°2 :
Rechercher des dons et des parrainages pour remplacer les parrains défaillants, et amplifier le nombre de cours d’Anglais donnés par les Professeurs.
Projet N°3 :
Rechercher des points de ventes (comités d’entreprise, ventes de charité, expositions dans les Mairies …) pour y vendre les objets confectionnés par les élèves de notre école professionnelle de Bandra, afin de les aider à démarrer l’application de leur apprentissage.
Le produit de la vente des objets (couture et peinture) en France, leur est intégralement reversé.
Projet N°4 :
Le rôle de l’APEFIB est la SCOLARISATION. Cependant l’association apporte également une aide médicale. Un médecin vient dans le bus tous les 15 jours pour soigner les enfants mais il ne peut soigner que les maladies les plus courantes (bronchites et diarrhées chroniques, infections dues aux conditions d’hygiène du bidonville.)
Il nous manque un VRAI Budget Santé pour les urgences (fractures, grosses fièvres) ou les maladies plus graves demandant analyses, radios, IRM etc. Les Bénévoles de l’APEFIB qui sont sur place prennent dans l’urgence les frais de soins à leur propre charge (…tant qu’ils le peuvent) !
Les soins sont peu onéreux, mais la quantité …
- entre 2 et 4 euros : consultation ou analyses médicales;
- entre 2 et 5 euros : médicaments (du sirop…aux antibiotiques) ou radio
- 7 euros/mois environ) : traitements de l’asthme, la typhoïde, l’épilepsie, la thyroïde
- à partir de 35 euros : Scanner
- 60 à 80 euros : IRM
Si vous voulez parrainer un enfant, c’est super, mais il faut être conscient que c’est un engagement sur une certaine durée, c'est-à-dire toute une scolarité ; certains parrainages sont interrompus et c’est la galère car l’association ne peut pas laisser tomber l’enfant.
Vous avez tous les formulaires (demande d’adhésion, pour devenir parrain, marraine …) disponibles sur le site (http://www.apefib.com/nous_aider.html); il est possible d’avoir « un reçu » pour le déduire des impôts. Vous pouvez envoyer l’argent à l’adresse sur Paris ou me le donner directement à Noel pour ce que je vais voir, je le donnerai ensuite à Pierre Péan.
J’ai pu voir ces derniers mois le fonctionnement de l’association et j’ai appris à connaître Pierre Péan, je vous assure que tout ça paraît très sérieux, il n’y a pas d’argent balancer par la fenêtre pour des futilités. Si vous parrainez un enfant, l’argent ne lui va pas directement (sinon il ne serait pas utilisé pour sa scolarité), mais l’association achète directement le matériel, les uniformes et traite avec l’école où l’enfant va.
