Chor Bazaar se traduit littéralement par « le marché des objets volés »… assez explicite mais ne vous inquiétez pas, la police veille au grain (cf photo ci-dessus). En fait je dis ça mais vous l’aurez peut-être compris, c’est complètement ironique. L’inde est en effet un de ces pays où la police est sûrement le corps de métier le plus corrompu (après les politiciens bien sûr… mais bon ça, ça reste une constante dans tous les pays.)
Tenez… une anecdote au poulet qui nous est arrivé à Pune (message ganpati à Pune) :
Les rikshors sont ces caisses à savon sur trois roues qui constituent le moyen de locomotion préféré des Indiens (et le nôtre !). Bref, un rikshor n’est pas supposé transporter plus de 3 personnes. Or durant notre séjour à Pune, il nous est arrivé de prendre un rikshor à 4 (bon, en fait ça nous est arrivé de prendre un rikshor à 7 mais je n’en dirais pas plus). Toujours est il que ce jour là nous nous sommes fait arrêter par la police alors que nous étions quatre dans notre rikshor (ce qui est interdit par la loi). Nous descendons du rikshor, les policiers viennent vers nous :
-« Forbidden! Give us 500 rupees! »
(« C’est interdit ! donnez nous 500 roupies ») Notez que 500 roupies ça fait un certain paquet de fric ici…
Là, on joue les gens désolés :
-« ho merde, il va falloir aller au poste et payer 500 roupies alors… »
Sachant très bien que les 500 roupies qui nous étaient demandés n’étaient pas supposés finir dans les caisses de l’état mais bien dans celle des deux policiers qui nous arrêtaient.
Sur ce, les policiers rétorquent comme le ferait un marchant de poisson :
-« OK, donnez nous 300 roupies alors ! »
Bref, après avoir négocié longuement, ils ont fini par comprendre que nous ne payerons rien sans une amande officielle qui certifie que l’argent part à l’état. De plus, ils ont entre temps découvert que trois d’entre nous étaient étudiants à l’IITB (institut qui fournit l’administration en ministres et les entreprises en PDG).
Au final, nous sommes repartis à quatre dans notre rikshor, sans rien payer… et avec leur bénédiction, sur des airs de :
-« Passer un bon séjour à Pune… vive le ganpati festival à Pune… vive le tourisme international… »
sous entendu : n’allez pas raconter ce qu’il vous est arrivé…
Bref une histoire qui nous a bien fait rire… mais il reste que si tu es dans la merde et que tu as les poches vide (je parles de 80% des indiens là), tu ne trouveras pas protection chez la police.
Je pense que je me suis assez égaré et que je devrais en revenir à chor bazaar :
C’est un quartier fourmilière qui grouille de vendeurs en tout genre et de baraques à frites (à part qu’on y vend pas de frites mais des choses plus locales), ça crie, ça klaxonne, ça rigole, enfin… c’est un monde !
Voici un bref instant autour de chor Bazaar, près de la mosquée :
2 commentaires:
Salut à vous deux,
On a prévu de venir vous voir du 28 mars au 13 avril 2008.
Est-ce que ça vous convient?
Vous êtes les bienvenu! Pour ce qui est des dates voyons ça de plus près...
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