Dubaï

Habitant en Inde, je me devais de rendre visite à ma vieille copine Simorraine, Cécile, ça fait un moment qu’on n’a pas été aussi proche géographiquement et un petit voyage à Dubaï ça ne se refuse pas…

Avant de découvrir cette immense cité qui est sortie du désert en quelques décennies, nous nous sommes offerts une petite virée à Oman un pays voisin, pour cela nous avons traversé un émirat très montagneux.

Une fois à Oman, nous avons pris un bateau pour admirer les coraux du littoral. C’était assez fabuleux de voir des poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs.

Les trois jours suivants, j’ai visité Dubaï la ville champignon avec ses immenses autoroutes.

J’avoue que parfois la misère en Inde me choque mais le luxe peut-être également choquant. Beaucoup de gaspillage dans ce pays surtout au niveau énergétique, tellement de constructions superficielles…

Malgré tout j’ai vu des endroits magnifiques au niveau architectural. Par exemple un centre commercial gigantesque avec des architectures de différents pays (Chine, Inde…)

Dans les galeries de ces supermarchés climatisés, certains font leur sport, il y a même des compétitions de marche à pied. Tout est climatisé dans cette ville posée sur le désert, heureusement il y a d’autres endroits pour se rafraîchir, la plage est toujours très proche, l’eau super claire à une température délicieuse.

le souk de l'or

Cécile et Ali paraissent vraiment heureux dans cette ville, regardez-les comme ils sont beaux dans leurs habits traditionnels. J’ai quand même pu comprendre que la population locale émirienne était pas mal déboussolée par tous ces changements, des gens qui débarquent du monde entier pour faire du fric. J’ai rencontré une partie de la famille d’Ali, merci pour ces bonnes crevettes… Cécile est comme un poisson dans l’eau dans cette culture, ça fait plaisir!

Merci Cécile et Ali pour votre super accueil....

Sanjay Gandhi National Park

Bien que Mumbai soit une mégalopole hyper polluée, elle possède en son sein un Park National de 100 km carrés : Le Sanday Gandhi National Park.

Le Park abrite des grottes bouddhiste datant de je ne sais plus quand mais avant JC. La visite guidée que je vous propose (avec option plein écran s’il vous plait !) à été filmée dans les semaines qui ont suivie mon arrivée… pendant la mousson donc. Cela nous semble presque surréaliste aujourd’hui de penser qu’il ait pu pleuvoir tant le climat est doux maintenant… mais c’est vrai… il pleuvait sans cesse il y a quelques mois…

Chor Bazaar et les condés

Chor Bazaar se traduit littéralement par « le marché des objets volés »… assez explicite mais ne vous inquiétez pas, la police veille au grain (cf photo ci-dessus). En fait je dis ça mais vous l’aurez peut-être compris, c’est complètement ironique. L’inde est en effet un de ces pays où la police est sûrement le corps de métier le plus corrompu (après les politiciens bien sûr… mais bon ça, ça reste une constante dans tous les pays.)

Tenez… une anecdote au poulet qui nous est arrivé à Pune (message ganpati à Pune) :

Les rikshors sont ces caisses à savon sur trois roues qui constituent le moyen de locomotion préféré des Indiens (et le nôtre !). Bref, un rikshor n’est pas supposé transporter plus de 3 personnes. Or durant notre séjour à Pune, il nous est arrivé de prendre un rikshor à 4 (bon, en fait ça nous est arrivé de prendre un rikshor à 7 mais je n’en dirais pas plus). Toujours est il que ce jour là nous nous sommes fait arrêter par la police alors que nous étions quatre dans notre rikshor (ce qui est interdit par la loi). Nous descendons du rikshor, les policiers viennent vers nous :

-« Forbidden! Give us 500 rupees! »

(« C’est interdit ! donnez nous 500 roupies ») Notez que 500 roupies ça fait un certain paquet de fric ici…

Là, on joue les gens désolés :

-« ho merde, il va falloir aller au poste et payer 500 roupies alors… »

Sachant très bien que les 500 roupies qui nous étaient demandés n’étaient pas supposés finir dans les caisses de l’état mais bien dans celle des deux policiers qui nous arrêtaient.

Sur ce, les policiers rétorquent comme le ferait un marchant de poisson :

-« OK, donnez nous 300 roupies alors ! »

Bref, après avoir négocié longuement, ils ont fini par comprendre que nous ne payerons rien sans une amande officielle qui certifie que l’argent part à l’état. De plus, ils ont entre temps découvert que trois d’entre nous étaient étudiants à l’IITB (institut qui fournit l’administration en ministres et les entreprises en PDG).

Au final, nous sommes repartis à quatre dans notre rikshor, sans rien payer… et avec leur bénédiction, sur des airs de :

-« Passer un bon séjour à Pune… vive le ganpati festival à Pune… vive le tourisme international… »

sous entendu : n’allez pas raconter ce qu’il vous est arrivé…

Bref une histoire qui nous a bien fait rire… mais il reste que si tu es dans la merde et que tu as les poches vide (je parles de 80% des indiens là), tu ne trouveras pas protection chez la police.

Je pense que je me suis assez égaré et que je devrais en revenir à chor bazaar :

C’est un quartier fourmilière qui grouille de vendeurs en tout genre et de baraques à frites (à part qu’on y vend pas de frites mais des choses plus locales), ça crie, ça klaxonne, ça rigole, enfin… c’est un monde !

Voici un bref instant autour de chor Bazaar, près de la mosquée :

Picture didi!

Quand je sors de ma classe vers 1 heure, il y a toujours un groupe d’enfants qui attend avec un seul espoir : se faire photographier, « picture Didi ». Vous pourrez admirer les pauses des gamines, c’est assez rigolo : une main sur le menton comme de vraies actrices de Bollywood.

On voit aussi sur la vidéo les femmes du quartier laver le linge. Evidemment ces gens n’ont pas de machine à laver et la moindre flaque d’eau peut servir de lavoir même si elle est marronnasse. Lorsque c’est le jour du lavage du linge, les enfants participent activement et ne peuvent pas toujours venir en classe…

Les grands tissus rectangulaires que vous voyez sécher à même le sol sont des Saris, la tenue des femmes. Certains Saris mesurent jusqu’à neuf mètres de long. C’est toute une technique pour enrouler ce morceau de tissu autour de soi. Le résultat (quand on sait s’y prendre) est très joli.

Hi Jana

Jana est la petite amoureuse de notre pot Paul. Contrairement à nous, il n’ont pas la chance d’être ensemble cet année alors permettez nous de dire bonjour à Jana et de lui souhaiter la bienvenue sur le blog.

Hi Jana, We know that you must miss your man a lot… we both of us have been trough this and we would like to offer you some pictures of the good dude with whom we like to share new experiences. In any case, since we most of the time travel with Paul you will find plenty of pictures of his adventures in this blog.

Greetings,

We are looking forward to meet you.

goa

Mumbai

Pau in Sarah's class

Just an easy joke

Il ne nous a manqué que les frites

Jeudi dernier était l’annif de Mahatma Gandhi. Nous avons profité de ce jour férié pour faire un petit pont et partir au vert pendant quatre jours. Merci Mahatma (qui par ailleurs veut dire grande âme… c’est vrai qu’il a une grande âme… des vacances c’est sympa quand même).

Nous avons passé le week-end sur la côte du Konkan (con), la côte du Maharastra située au sud de Mumbai. Nous étions plus exactement à Ganpatipule (prononcé ganpatipoulet) d’où le super titre du post. Houlala… le bide !

Il faut dire que ce coin du monde est un petit bijou qui est resté sauvage… nous en sommes encore tout ému. Nous avons entre autre partagé l’eau de notre bain avec des dauphins qui sont passés à 100 mètres de nous alors que nous jouions dans les vagues. Nous avons pris un bain de minuit dans un banc de planctons fluorescents qui éclairent quand on les dérange. De nuit, lorsqu’on se baigne, chacun de nos mouvements est accompagné d’une vive lueur verte fluo. Pour ceux qui ont vu le film « la plage », l’effet spécial utilisé pour la réalisation du film est très crédible. C’est super, on peut en autre se prendre pour un personnage de science fiction, à tenir une boule fluorescente dans la main, juste en remuant les doigts sous l’eau… bref une expérience inoubliable.

Pour commencer, Jérémi s’est acheter un short jaune… ça le rend content… il aime bien les shorts jaunes.

Une fois le short enfilé nous nous sommes trouvés un coin de plage pour monter un petit abri pour se protéger du soleil… et farniente (on présente plus Paul).

Le soir venu, le marrée étant basse, les murènes font leur apparition.

Les crabes aussi.

Le lendemain d’autres amis nous ont rejoints :

Mathieu, le prof de français de l’IIT, qui marche sur l’eau à l’occasion.

Maria, la prof espagnole d’espagnole de l’université de Mumbai.

Et Caro, un française en stage dans un entreprise à Mumbai.

Et nous voilà partis pour une petite balade dans la nature.

Et cette belle journée s’achève en feu d’artifice avec… ça :

Samedi, nous sommes allés visiter un fort abandonné, perché sur la côte. Assez mystique…

Puis nous nous sommes enfoncés vers un village.

Le retour à ganpatipule.

C’est de nouveau la fête en Inde. On célèbre en ce moment et pour 9 jours Shakti, la puissance, représentée par la femme dans l’hindouisme. Voila ce que ça donne dans les temples.

Halala… quel beau week-end… mais dimanche arrive toujours et nous sommes rentrés par le train… un train bondé… mais pas bondé comme on entend bondé en France non… comme on l’entend ici ! Huit heures de voyage comme ça s’il vous plait !